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Découvrir le mode coopération de Portal 2 avec un véritable ami, ça change tout.
Je sais que ce n’est pas de toute dernière fraicheur de parler de Portal 2 vu que ce jeu a déjà quelques mois, mais là n’est pas la question. Je voulais plutôt rapporter ici mes impressions du mode coopération, qui redonne carrément un autre sens à ce jeu. D’abord soyons honnêtes, même en étant un utilisateur passablement chevronné des réseaux sociaux sur internet, force est de constater qu’on a pas forcément dans son entourage un bon pote équipé comme il se doit pour une partie de jeu vidéo online, même dans sa petite communauté d’amis sur Facebook. Ce n’est donc pas évident de trouver une personne disponible pour jouer, quand de surcroît on est un peu victime de la solitude citadine.
Qu’importe, il faut tout de même essayer, car dans le cas de Portal 2, ça vaut vraiment le coup. Je dois préciser ici que je ne suis pas du tout un adepte des jeux online et autres MMORPG. J’ai vaguement tenté de jouer un peu à Myst Online (Uru) depuis qu’il est gratuit, j’y ai d’ailleurs trouvé un certain plaisir mais rien de plus. Non, Portal 2 en coop c’est du pur plaisir partagé, on découvre ensemble les pièges que les développeurs ont eu la gentillesse de tendre à nos pauvres cerveaux. C’est donc à la faveur d’un samedi matin frisquet que mon camarade Nootilus m’a invité à découvrir ce que voulait dire le mot coopération à la sauce Portal. Nootilus était comme moi possesseur du jeu et nous avions déjà à maintes reprises évoqué l’idée de tester ensemble le mode coopération. Étant éloigné tout les deux de presque 900 km, cela ne rendait pas la chose facile à organiser, mais une promesse c’est une promesse et nous y sommes arrivé, et je dois admettre que ça valait le coups d’attendre.
Plaisir immédiat, tout a été pensé pour simplifier la tâche des joueurs et ça marche vraiment bien, le tchat audio est impeccable, les raccourcis clavier permettant d’indiquer à son partenaire ce qu’il doit faire sont évidents. Et le tutoriel nous met tout de suite dans le bain. La voix de GladOS distille son fiel, semant la discorde au sein du couple de joueurs, bref tout y est. C’est d’ailleurs là qu’il convient de dire que le plaisir est vraisemblablement décuplé quand on joue avec un ami plutôt qu’un inconnu. Plaisir qui vient du fait que l’on a confiance dans ce dernier lorsqu’il s’agira de nous faire faire une chose délicate qui mettrai en péril un des deux comparses.
D’ailleurs, parlons-en des deux comparses ; les avatars choisis sont donc deux robots, un grand longiligne nommé P-body et un rondouillards nommé Atlas. Anecdote amusante, le hasard à désigné P-Body comme avatar de Nootilus qui est plus grands que moi dans la vrai vie et j’ai hérité de fait du petit d’Atlas, coïncidence que je n’ai pas manqué de faire remarquer à mon camarade. Après quelques minutes de mise en place du genre « Tu m’entends ? » « Ouais, c’est bon mais attends je vais chercher un casque audio » nous nous lançons dans l’aventure. Le tutoriel est passé rapidement et dès la 3ème ou quatrième énigme ça coince déjà. Il était très amusant de constater que malgré le confort d’échange audio du jeu et la maniabilité des avatars nous n’avons pas perdu une seconde en palabre. Le défi était là devant nous et il fallait le relever, point d’autre alternative. Le premier défi enfin relevé, il était déjà temps d’arrêter après une petite heure et quart de jeu. D’après ce que j’ai échangé avec Nootilus quelques temps plus tard, le verdict était sans appel : on s’est éclaté ! Nous avons bien affaire à de la vraie coopération, impossible de résoudre les énigmes sans l’aide de son partenaire. Inutile de préciser que nous avons déjà à hâte de nous confronter ensemble à la suite, et que je ne manquerai pas de vous en faire part ici. En attendant, pour les heureux possesseur de Portal 2, ne vous privez surtout pas de tenter l’aventure avec un ami vous ne le regretterez pas.
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Je m'apelle Dimitri Régnier. Je suis auteur radiophonique indépendant. J'écris, j'enseigne, je fais du podcast et de la radio.
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