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Enthousiasmé par la lecture de Des milliard de tapis de cheveux, roman de Science-Fiction atypique mais bigrement addictif, j’avais envie de me replonger dans l’univers un brin désenchanté d’Andreas Eschbach.
Dans Le dernier de son espèce, on suit les tribulations solitaires de Duane Fitzgerald ancien soldat de l’armée américaine qui, suite à l’abandon d’un projet top secret auquel il a participé, décide d’aller vivre sa jeune retraite militaire en solitaire à Dingle, petit port de pêche irlandais.
En effet Duane n’est pas un ancien Marines comme les autres c’est un cyborg dont les implants technologiques désormais vieillissants lui causent des petits tracas quotidiens prétexte à quelques scènes cocasses.
C’est le point de départ de cette histoire un brin policière ou tout bascule lorsque la relative tranquillité de Duane est interrompue par la présence d’un asiatique peu discret qui semble à sa recherche…
Andreas Eschbach est indéniablement un excellent conteur, la Science-Fiction sert un propos qui n’est pas ambigu ; une réflexion sur le rapport de l’homme à la technologie, le tout emballé dans une formidable histoire certes classique mais qui n’oublie pas d’être efficace. L’auteur égraine tout au long du livre une idée très maline pour nous faire passer la pilule des longues réflexions sur la condition « humaine » de Duane en citant abondamment Sénèque trouvant ainsi chez le philosophe un écho à l’évolution de son héros, les écrits du romain étant un réconfort à sa propre solitude. Malgré tout ça, n’allez pas croire que Le Dernier de son espèce est un roman ennuyeux ou longuet, il n’en a est rien. C’est au contraire un formidable roman que l’on suit avec délectation, pour enfin savoir ce qu’il adviendra de celui qui deviendra au cours du récit le dernier de son espèce.
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Je m'apelle Dimitri Régnier. Je suis auteur radiophonique indépendant. J'écris, j'enseigne, je fais du podcast et de la radio.
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