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La Boîte de Schrödinger doit selon les propos de l’éditeur : « devenir, toute proportion gardée, l’équivalent textuel de ce que La Quatrième Dimension fut pour la télévision il y a quelques dizaines d’années, à savoir un formidable laboratoire de scénaristes, de conteurs, d’auteurs et d’inventeurs. » Rien que ça.
Comme pour la série TV dont elle se réclame, La Boîte de Schrödinger fonctionne en saisons, nous en sommes à la première confiée à un seul auteur ici Olivier Gechter qui nous livre une vingtaine de nouvelles, comme autant d’épisodes. Voilà pour le principe.
Ce qui caratèrise l’écriture d’Olivier Gechter dans des genres qui se prennent souvent au sérieux, je veux parler de la Science-fiction et du Fantastique (car il s’agit de celà), c’est la présence de l’humour à chaque nouvelles. Olivier Gechter ne s’en cache pas il suffit d’aller faire un tour sur son blog pour s’en convaincre.
C’est donc avec un plaisir non dissimulé que j’ai dévoré ce premier opus car l’éditeur Walrus nous en promet d’autres.
Premier constat, Olivier Gechter ne manque pas d’imagination. Il m’est apparu plusieurs fois à la lecture qu’une sacrée bonne idée au départ (et il en y a beaucoups) conjuguée à une écriture très fluide et sans fla-fla, faisait une sacrée bonne histoire à l’arrivée. Le meilleur exemple selon moi de cette équation c’est que j’ai particulièrement apprécié les nouvelles les plus courtes comme de bonnes vieilles blagues que l’on dit être les meilleurs, c’est en tout cas mon sentiment.
Mais attention, dans les histoires plus longues Olivier Gechter s’en tire très bien aussi, l’humour prends un sens plus anecdotique, plus distillé, un trait d’esprit par-ci, une réflexion par là et tout cela se digère sans difficulté.
Maintenant vous allez me dire ok, c’est bien gentil tout ça mais ça parle de quoi ton recueils de nouvelles là ? Et bien ne comptez surtout pas sur moi pout vous spoiler quoique se soit. La Boîte de Schrödinger ça se déguste et l’on doit impérativement se laisser surprendre comme je l’ai fait. Vous insistez ? Ok, alors si je vous dis que dans ces récits on trouve un dragon, des extraterrestres sympa et de la mousse au chocolat vivante ? ça vous parle un peu plus ?
Enfin, si je ne vous est pas convaincu, allez faire un tour sur Le Bulletin de L’insondable qu’Olivier Gechter et mon camarade Vincent Corlaix commettent ensemble sur la toile. Vous aurez alors une bonne idée de cette humour non-sense directement affilié à celui de Douglas Adams ou de Terry Pratchett. Si avec tout ça je ne vous ai toujours pas convaincu de vérifier dans la boîte si le chat est vivant et mort en même temps, je ne peux plus rien pour vous.
La Boîte de Schrödinger Saison 1 par Olivier Gechter chez Walrus (En numérique uniquement).
P.S : La Saison 2 par Jacques Fuentealba est déjà en vente.
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Je m'apelle Dimitri Régnier. Je suis auteur radiophonique indépendant. J'écris, j'enseigne, je fais du podcast et de la radio.
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