En colère

N°33 - 02/05/2022

Publié le 2 mai 2022

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Écouteur, écouteuse,

Vous le savez, j’aime les émotions. Elles me passionnent. Dans la période que nous traversons, il y en a une que je sens sourdre. Elle est partout. Je l’ai encore éprouvée ce matin, en allant dans un simple bureau des Postes.

Des employés souriants courraient dans tous les sens pour ne délivrer qu’un service pitoyable. Pourtant, tout le monde restait courtois, mais n’en pensait pas moins. Il y avait de la patience et de la gentillesse de la part des usagers dont j’étais.

La personne qui attendait devant moi gratifia l’employée d’un “bon courage” qui en disait long sur l’empathie d’un humain envers la souffrance visible d’un autre. Elle est là la colère dans ces petits riens de la vie en société. Un vivre ensemble sabordé subtilement par des décisions ineptes.

Tout autour de moi criaient l’injustice et l’absurdité d’une organisation managériale délirante. Celle dont moi et mes camarades nous nous moquons dans cet épisode des Archives de l’Insondable. Je me demande combien de temps nous allons réussir à supporter cela.

Je crois que les auteurs et les artistes sont des garde-fous pour éclairer nos émotions. La colère est là. Plus que jamais, il nous appartient d’y prêter attention. De prendre, si l’on peut, un peu de recul pour ne pas nous isoler les uns des autres. Et ça tombe bien, il y a un épisode de Des trains à travers la plaine pour ça.

Dimitri Régnier

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